Critique de la médiocrité actuelle

Vous l’aurez remarqué tout au long de votre scolarité : on n’aime pas, en général, le premier de la classe, et en terme plus général on n’aime pas le « fort ». Ou même plus généralement, le riche ou celui qui a réussi.

Comment l’expliquer ? si je fais une analyse, avec une vision nietzschéenne, je peux l’expliquer par la « guerre des morales » qui a eu lieu autrefois.

Nietzsche dit que la morale des « faibles ou des esclaves » a gagné sur la morale des « forts ». Cette morale des forts distinguait le bon et le mauvais. Le bon était le fort et le mauvais était celui qui n’avait pas les caractéristiques du fort. La morale des faibles, elle, renverse ces valeurs.

Le fort devient le méchant et le bon devient celui qui n’est pas méchant.

Qu’est ce que je veux insinuer en disant ceci ?

Je veux dire que l’école et bien plus dans la société actuelle, il ne fait pas bon d’être le premier, d’être le meilleur, ou même de vouloir être le meilleur.

Ceci amène quelque chose de non souhaitable pour l’homme: La médiocrité

Et ici je ne fais pas l’apologie de la compétition permanente à l’école, qui n’est souhaitable pour personne.

Une compétition malsaine devient à terme handicapant pour tout le monde. On triche, on veut mettre des bâtons dans les roues de son voisin pour qu’il ne réussisse pas. Ce n’est pas souhaitable, et va au contraire créer des hommes vicieux.

Mais en donnant envie d’être la meilleure version de nous même, ça c’est bon pour l’homme.

L’important n’est pas d’être plus fort que les autres.

L’important c’est de pousser son être et son potentiel au maximum. Et ça c’est mal vu par la société. C’est le problème de cette morale. Elle influence les personnes dans leur inconscient. Et les empêchent à terme d’avoir une volonté débordante, une volonté de puissance, une volonté de s’élever. Ce n’est qu’en ayant de la volonté que l’on décide de sa vie.

La majorité qui n’a rien réussi et qui n’a rien fait pour réussir,le vit très mal. Ils vivent mal le fait que d’autres ont réussi là où eux n’ont même pas essayé.

Tout cela amène un cercle vicieux de la morale ! Les hommes et les femmes qui n’ont pas réussi prône cette morale qui voit le « fort » comme un méchant mais par contre le modeste et le médiocre font eux office de bonnes personnes.

D’ailleurs pour ces personnes, une personne « forte » ne peut être « bonne » que lorsqu’elle les aident dans leurs causes ou lorsqu’elle a de la compassion pour ces personnes.

Et c’est cette morale que je veux combattre a tout prix.

Avec cette manière de penser, peu de gens peuvent accomplir la vie qui leur était destiné.

Cette morale empêche inconsciemment les personnes de devenir exceptionnelles, de devenir ce qu’elles sont.

Et je dirai même que cette morale fait persister les inégalités sociales, car dans ce schéma, peu de gens veulent réussir. Et quand on a pas la volonté de s’élever de sa condition sociale, on devient le pur produit de l’héritage social et culturel que nous ont transmis nos parents. Et l’analyse de pierre Bourdieu se justifie, car cette morale pousse a faire persister ces inégalités et cette reproduction sociale perpétuelle.

Et pour moi, entre une société médiocre et une société vicieuse basé sur la compétition, je choisis la société basée sur la compétition, car même si cela va apporter des personnes indésirables dans notre société, un nombre important de gens auront réussi à s’accomplir, à s’épanouir et ça c’est le plus important. Et pour moi c’est clair, on se construit mieux dans l’adversité que dans le néant.

Entre la compétition permanente et la médiocrité, il peut y avoir autre chose.

L’émulation intellectuelle saine.

18 réflexions sur “Critique de la médiocrité actuelle

  1. Eva dit :

    Ton article pousse vraiment à la réflexion.
    Je suis de ton avis pour « on se construit mieux dans l’adversité que dans le néant ». Pourtant je ne peux m’empêcher de penser que tout au long de notre scolarité, et même de notre vie, cela peut être pesant de toujours chercher une adversité. Certes on cherche toujours à devenir une meilleure version de nous-même en nous confrontant les uns aux autres, parfois même sans le vouloir, mais c’est vraiment un comportement qui peut devenir malsain et qui peut pousser parfois à ne jamais s’accepter. J’aimerai bien me forcer à voir les autres comme des co-équipiers plutôt que des adversaires, mais plein de facteurs comme la jalousie, la rancune, rentre en jeux et c’est forcément un exercice très dur que de les ignorer.

    Merci pour ton article !
    Eva – Heaven Streets

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  2. Aelinel Ymladris dit :

    Ton analyse est pertinente : lorsque j’étais à l’école, j’étais cataloguée dans la catégorie « intello » non parce que j’avais des capacités intellectuelles plus importantes que les autres ou parce que j’étais issu d’une catégorie sociale favorable (mon père était ouvrier à l’usine) mais parce que je travaillais très dure et que je m’en donnais les moyens. Certes, cela ne s’est pas fait sans sacrifice car je n’ai pas toujours joui de la liberté que les autres enfants/adolescents. En revanche, ce que j’en retire, c’est que les « médiocres » comme tu dis, par pure jalousie, m’en ont fait bavé pour que je retombe à leur niveau, à la place qu’ils avaient décidé pour moi. Je me suis battue et pour cela, j’ai été rejetée, moquée et insultée (on appelle cela aujourd’hui du harcèlement scolaire). Mais, aujourd’hui, je me dis que ça en valait la peine car ma vie est en accord avec mes valeurs et mes désirs : je lis quand je veux et ce que je veux, je vais au cinéma, j’écris, je visite des expo, vois des pièces de théâtre, je sors avec des amis, sans rendre de compte à personne. Est-ce que ceux qui ont voulu me rabaisser à leur médiocrité sont-ils heureux aujourd’hui ou vivent-ils avec leur regret?

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  3. flobulle dit :

    Bonjour, je partage assez ton opinion. Mais il me semble que les choses évoluent doucement, certes, mais évoluent. Le mot bienveillance s’immisce un peu partout. C’est, pour moi, une clé, et même un espoir. (Je suis une incorrigible optimiste)

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  4. vinushka64 dit :

    Article très intéressant même si je suis un peu HS, c’est un sujet complexe au fond. Je me suis un peu reconnue et j’ai longtemps eu du mal à trouver ma place dans ce système. J’aime pas trop la compétition dans le sens où ça me gêne, je me dis que chacun a sa place. J’ai souvent eu la chance d’être majore ou seconde sans spécialement travailler, mais relationnellement je suis nulle (ça c’est un travail quotidien par contre ><). Et je ne me sens pas légitime malgré une bonne ambiance dans ma formation (on est adulte). Je suis à l'aise sur le fait d'être en compétition avec soi-même, mais tout ce qui est notation "fermée" me rebute. Car si on prend mon exemple, je suis la meilleure mais de quoi? Qu'est-ce que ça veut dire? Pour moi pas grand chose, et ça me gêne. Je perçois les qualités non valorisées des autres et je pense que le système scolaire devrait prendre en compte plus de compétences, surtout au niveau du collège (si tu ne vas pas en lycée général, c'est que t'as raté ta vie et c'est ce qu'on leur fait comprendre, Comment les motiver ?). Beaucoup d'élèves se sentent nuls alors qu'un mauvais élève n'est pas forcément médiocre (certains m'ont appris beaucoup) et je me suis demandée si ce sentiment ne génère pas des complexes… et au bout du compte, ce serait les intellos qui leur serviraient d'exutoire. En les harcelant, prouvent-ils qu'ils sont meilleurs ? N'est-ce pas là qu'ils se construisent dans l'adversité de leur point de vue (transformant la compétition intellectuelle en compétition sociale en gros) ? Ça doit être le sentiment de certains. Je me rappelle de cette jeune fille meilleure bachelière de France, harcelée au lycée, qui suscitait des commentaires du type : "ouais moi je suis moyen mais j'ai une vie sociale, elle va finir à Pôle Emploi"… du coup je tentais de comprendre cette réaction que je trouvais étrange (elle force l'admiration!). Si c'est mal vu, c'est qu'il faut tirer une flèche dans ce cercle vicieux que tu décris très bien, je ne sais pas trop où mais valoriser tous les potentiels serait un bon début, chacun a besoin d'une réussite.
    Bon je suis très fatiguée donc je ne sais pas si je suis claire avec mon pavé.. en plus je devais travailler, mais j'ai beaucoup aimé ton article et ça m'a dévié du droit chemin ! Je penserai à donner la meilleure version de moi-même la prochaine fois. 🙂

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  5. Natinat dit :

    Ok, mais cette réflexion – à mon avis – ne s’applique pas à toutes les cultures! Il suffit de se tourner vers les États-Unis (pour ne citer qu’eux) oû, au contraire, on valorise les bosseurs, les fonceurs, les meilleurs. Les conséquences de cette philosophie sont parfois néfastes, comme tu l’as écrit, mais elles ont aussi des retombées nommées Obama, Beyoncé ou Oprah… Merci d’avoir soulevé une réelle réflexion autour du sujet!

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    • un homme de Lettre dit :

      Cette réflexion s’applique en France. Aux états unis, le catholicisme est substitué au protestantisme, et la morale qui découle du protestantisme est totalement différente de celle du catholicisme. Quand le catholique va aimer le pauvre, le protestant lui va aimer le riche qui a réussi dans la vie. Car les protestant, si ils réussissent dans leurs vie matériellement, cela veut dire qu’ils ont été choisi par dieu. Ce qui pousse les protestants à travailler pour devenir des élus de Dieu.
      Ensuite deuxième chose, une certaine philosophie a eu beaucoup d’influence, presque autant que la bible. Le nom de cette philosophe c’est ayn rand, qui développe une pensée « d’égoïsme rationalisé » où la liberté dans la société, notamment la liberté d’entreprendre est le plus important. Aux états unis cette philosophie d’ayn rand et du protestantisme amène à ce que les gens travaillent dur pour réussir matériellement dans leur vie. Cela ne veut pas dire pour autant qu’ils réussissent leurs vies selon moi, mais les États unis ont totalement une autre pensée que la notre.

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  6. anadidour dit :

    Bonjour,

    J’ai été interpellée par votre article, qui prête certainement matière à débat. D’ailleurs, je ne suis pas d’accord avec vous sur le point suivant : « Je veux dire que l’école et bien plus dans la société actuelle, il ne fait pas bon d’être le premier, d’être le meilleur, ou même de vouloir être le meilleur. » Je pense que malheureusement, c’est tout le contraire.

    Quelque chose d’autre m’interroge. Vous partez de la philosophie de Nietzsche pour finir sur une note humaniste. « Saine émulation », « chacun développe le meilleur de lui-même », etc. cela renvoie à une vision utopiste, qui suppose que tout individu a un potentiel, non ? Qu’en pensait Nietzsche ? D’ailleurs est-ce que la volonté de puissance s’acquiert, comme vous dites ?

    Ensuite, le mot même « émulation » m’a toujours posé problème. En fait je le déteste. Il signifie « désir d’égaler ». Donc on est supposé 1/ être toujours en course 2/ se comparer aux autres. Le rapport d’émulation implique aussi qu’on n’est pas indépendant. Nos repères seront toujours externes. Or, c’est vicieux. Vous parlez des « forts ». Mais, on trouve toujours plus fort que soi. Plus intelligent donc. C’est une course sans fin qui finit par briser n’importe qui, si on la prend au sérieux, en tous cas, elle est une source d’angoisse constante.

    D’ailleurs, c’est amusant comme tout de suite, les gens se sont reconnus dans la catégorie des « meilleurs », ou des « forts ». Finalement, ce genre de discours fait appel à notre orgueil, même si bien sûr, on va se récrier. Tout le monde veut être exceptionnel, mais le mépris de la médiocrité n’a jamais été un signe de distinction intellectuelle.

    Pour conclure, qu’entendez-vous par « la meilleure version de soi-même »?

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    • un homme de Lettre dit :

      Bonjour, déjà si vous n’êtes pas d’accord avec mon simple constat sur la société actuelle, ça va être compliqué pour que vous compreniez la suite de mon raisonnement.

      Le fait que tout le monde a un potentiel est une vérité. Et même si elle n’est pas une vérité, il faudrait quand même dire que c’en est une, car dire que nous avons une spécificité, ou un potentiel à achever par notre éducation et notre culture, amène l’Homme à plus d’excellence, et de perfection.
      Pour ce qui est de Nietzsche je vous renvoie à sa citation: Deviens ce que tu es et fais ce que toi seul peut faire.

      La volonté de puissance est plus ou moins importante selon chaque individus, et prend plusieurs formes. Elle peut être augmenté par une certaine façon de pensée, et peut être annihilé par une certaine morale comme je le décris dans mon article.

      Que vous le vouliez ou non, nous vivons au sein d’une communauté, et le désir de vouloir égaler quelqu’un d’autre est le plus noble désir qui soit. Le plus vil étant la jalousie, car la jalousie ne fait rien d’autre que de pervertir l’individu, sans pour autant lui donner la volonté de se rendre meilleur. L’émulation et la compétition saine entre les individus, a toujours fait avancer la société et la civilisation. Le fait est qu’il y a de la casse pour les individus qui n’arrivent pas a vivre au sein de ce système, mais est ce que pour autant doit on s’occuper de ceux qui ne réussissent pas au détriment des génies qui eux feront avancer la société ? Cette question doit se poser.

      Oui elle est une source d’angoisse pour ceux qui n’arrivent pas a supporter cette compétition. Pardonnez moi de vous le dire, mais la vie est un combat constant, contre les autres et contre soi. Il n’y a pas de société idéal où il n’y aura plus aucun combat, car cette société là serait une société de mort vivant, et d’êtres sans plus aucune once de vie.

      « La meilleure version de vous même » est une sentence assez explicite, qui n’a pas besoin d’explication. Devenir meilleur chaque jour, a la recherche de la meilleur version de soi, voilà ce que j’entends dans cette phrase.

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  7. anadidour dit :

    Merci de votre réponse.

    Détrompez-vous, je comprends votre raisonnement, simplement je ne suis pas d’accord. A mon sens la société française, pour ne parler que d’elle, est toute entière construite sur la compétition et la « saine émulation » (d’ailleurs, dans certaines langues, le seul équivalent à « émulation » est « compétition » et ne possède certainement aucune connotation positive. Ca en dit long sur les différences de mentalités). En tous les cas, c’est un concept qui a hanté mes études. Il faut toujours être le meilleur, partout, faire mieux que les autres, avoir la meilleure prépa, la meilleure école, le meilleur concours, la meilleure étiquette. Et cela ne s’applique pas qu’aux études, aux relations sociales en général.

    Je suis tout à fait d’accord avec vous, la vie est un combat constant, mais nous ne menons pas le même combat, il me semble.

    « Que vous le vouliez ou non, (…) le désir de vouloir égaler quelqu’un d’autre est le plus noble désir qui soit ». Le plus noble, à ce point là ? Pour quelqu’un qui se passionne pour la philosophie, celle de Nietzsche en particulier, je trouve que vous n’avez pas vraiment tendance à questionner vos certitudes. Pourtant la beauté de la philosophie est de dire qu’il n’y a aucune évidence, ne croyez-vous pas ? Enfin, pour être aussi sûr de vous, vous avez dû mûrement réfléchir à la question, je suppose.

    Bon dimanche,
    Anastassia.

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    • un homme de Lettre dit :

      Mais si vous ne voulez pas de la recherche l’excellence que voulez vous ? J’attends votre proposition , car ici vous ne réfutez que mon constat. Mais que proposez vous comme société ou la recherche de l’excellence n’est plus la priorité?

      Si nous ne voulons pas égaler voir dépasser les autres, amis ou ennemis, comment trouver la volonté de devenir meilleur ? Nous ne sommes pas des ermites.
      Et pour répondre à vos invectives, si j’étais au stade où je me posais des questions sur le sujet, Je n’aurai pas eu la prétention d’écrire cet article. Ici je montre ma vision des choses, cela ne m’empêche pas de lire votre commentaire et de le réfuter point par point.

      Et puis madame le questionnement perpétuel à une limite. Exprimer une pensée ne se fait pas avec du conditionnel à toutes les phrases, mais avec des certitudes. Car si l’on est pas convaincu de ce que l’on dit soi-même qui pourrait on convaincre ?

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  8. anadidour dit :

    Pour ma part, je pense que la recherche de l’humilité est plus importante que l’excellence par rapport aux autres et aux yeux des autres. Ce n’est pas une marque de servilité et de faiblesse mais la véritable excellence. Le combat à mener, selon moi, est d’acquérir cette force spirituelle qui nous permet d’être indépendant. Non pas ermite. Indépendant.

    Je pense aussi que le meilleur rapport aux autres est de les aimer. (Notez bien, je dis le meilleur, mais je conçois bien que l’on ne peut pas aimer tout le monde ! Je sens venir l’étiquette bisounours.) Leur regard ou leur réussite n’a pas d’incidence sur nous, l’important est de savoir ce que l’on est, où l’on va, et pourquoi. On peut vouloir développer nos intérêts et nos talents sans être poussé par la compétition.

    D’ailleurs vous parlez de « génies ». Rachmaninov, Dostoïevski, Pierre et Marie Curie, John Nash, pour citer ceux dont je connais le mieux la biographie, n’ont jamais cherché la compétition avec qui que ce soit. (Sauf peut-être Nash, qui se savait meilleur que les autres, mais cette pression d’être le meilleur le faisait énormément souffrir et a été une entrave plus qu’autre chose). C’était des gens parfaitement indépendants d’esprit, qui ont développé leurs capacités par amour de leur art, ou de leur science, parce qu’ils savaient s’écouter. Cela ne les empêchait pas d’être altruistes. Il n’y avait d’ailleurs aucune compétition dans le couple Curie par exemple (pour l’avoir beaucoup étudié), il n’y avait que de l’amour, pour la science et pour l’autre.

    Enfin on peut admirer les autres, et beaucoup de gens sont dignes d’être admirés. Mais l’admiration ne consiste pas à vouloir les égaler. On est tous différents, pourquoi vouloir égaler autrui ? Vous citiez à juste titre Nietzsche, « deviens ce que TU es ».

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    • un homme de Lettre dit :

      C’est drôle quand même. Vous me reprochez de dire que toutes personnes normalement constitué à l’instinct naturel qui est celui de se comparer aux autres, pour pouvoir prendre exemple et vouloir les égaler que ce soit des personnages de l’histoire ou des contemporains. Et vous me dites qu’il est plus important d’apprendre l’humilité que l’excellence par rapport aux yeux des autres et pour les autres ? vous ne pensez pas qu’il y a une contradiction entre vouloir être indépendante et vouloir bien se faire voir par les autres avec son altruisme et son amour du prochain? comme disait nietzsche « Vous vous empressez auprès du prochain et vous exprimez cela par de belles paroles. Mais je vous le dis : votre amour du prochain, c’est votre mauvais amour de vous-mêmes. »

      Alors s’il vous plait, vous qui parlez d’indépendance, épargnez moi vos belles pensées et de vos bons sentiments d’amour du prochain qui n’ont rien d’indépendant, bien au contraire.

      Tout ce que je dénonce dans cet article c’est justement cette vision mensongère de l’Homme.

      Quand vous dites que vous pouvez avoir de l’admiration pour ces grandes personnes sans avoir le désir de les égaler, grand bien vous fasse. Moi quand je vois un grand personnage, je prends des notes, pour comprendre comment il a fait pour devenir exceptionnel.

      L’admiration je la laisse aux autres, moi je préfère apprendre.

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  9. anadidour dit :

    Oh zut, avec votre perspicacité et votre rhétorique subtile, vous m’avez confondue, moi qui voulais passer pour la gentille aux yeux des autres, et qui ne suis en réalité qu’une petite faible dépendante de l’opinion publique. J’aurais dû me taire quand vous me demandiez mon avis, mea culpa, monsieur le Surhomme. Je m’incline face à vos aphorismes pleins de sagesse et votre compréhension si parfaite de Nietzsche. Je suis certainement hors sujet avec mes croyances vieilles de deux mille ans. Je vous aurais conseillé « L’Idiot » de Dostoïevski, si je n’étais certaine que vous l’aviez déjà lu, désapprouvé et mis en pièces en tant que l’œuvre d’un apologète des esclaves. Je ne comprends pas votre modestie, vous devriez appeler votre blog « unsurhomme.com », cela vous irait tellement mieux !

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  10. elisabethmondoloni dit :

    Bonjour,cher Monsieur,
    un seul point me titille dans votre raisonnement:avez vous une si grande foi en l être humain,pour être convaincu,que,l individu,en lui même,veut pousser et dépasser ses propres limites?
    Pour ma part,je suis plus pessimiste,et pense que les individus,sans même qu ils s en rendent clairement compte,sont un peu des moutons de Panurge,et rare est le mouton noir au sein du troupeau,qui ose relever la tête…
    Ce n est que mon avis.
    Dans l attente d une discussion riche et fructueuse sur ce sujet,je vous prie d’agréer,mes sincères salutations.
    Cordialement. 🙂

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